11 juil. 2015

Le feuillet

 Le feuillet n°10

Que voulez-vous pour votre Mairie ?
Dans le cadre des rénovations entreprises, la façade et les abords de notre mairie doivent évoluer. Vous avez certainement une idée ? Vous avez la possibilité de donner votre avis en vous rendant sur notre site et en votant pour l'une des 3 propositions : 
  1. maintien à l'identique ;
  2. suppression des grilles ;
  3. suppression grilles + muret. 
 
N'hésitez pas à voter ci-dessous pour donner votre avis !
Merci.

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Petites, dispersées et pauvres
Petits rappels :
  • Le département des Yvelines couvre une surface d'environ 2300 km². Sa population avoisine des 1500000 habitants répartis dans 262 communes. Ces dernières sont gérées par 14 communautés de communes (CC) et 7 communautés d'agglomération (CA).
  • Le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse (PNR) dont nous faisons partie est composé de 51 communes, qui chacune a adhéré à une intercommunalité de son choix (CA, CC). Huit intercommunalités dans le PNR dont 7 à cheval dans et hors PNR. Cela représente plus d’1/4 du territoire des Yvelines et 10 % de la population. Les revenus moyens par habitant sont de 22 % plus élevés que la moyenne régionale. Par contre, les recettes communales potentielles quant à elles sont de 15 % inférieures à la moyenne des communes franciliennes.
Le PNR a une position stratégique au sein du département :
  • 60 % des intercommunalités qui le composent, ont un pied dans le PNR mais, vivent sans s'occuper des prérogatives du PNR. De la même façon, les communes du PNR ont adhéré à des intercommunalités sans se soucier de leur appartenance au PNR. Ces situations ont entraîné une complexité des enjeux sociaux, économiques et politiques qui se jouent dans notre région.
  • Le PNR garde seul son rôle environnemental dont profitent et se vantent les communes et les intercommunalités.
  • Malheureusement, les communes du PNR sont potentiellement pauvres et ne pourront rester longtemps les gardiennes du PNR quelle que soit leur choix d'intercommunalité, leur velléité de changement ou d'indépendance.
Auffargis est l'une des 51 communes du PNR et des 25 communes de Rambouillet-Territoires. Elle n'est pas unique dans cette situation. 30 % des communes du PNR sont dans cette CA soit 60 % des communes de Rambouillet Territoires. C'est une force.

Les communes du PNR ne sont pas que des pions favorisant la grandeur de Rambouillet-Territoires :
Elles peuvent participer et créer cet espace de solidarité où l'environnement sera pris en compte. Les maires de ces communes doivent se regrouper et imposer au sein de la CA une vision environnementale propre à leur appartenance au PNR et ne plus se satisfaire de quelques aumônes et opportunités.
Oui, ces communes sont petites, dispersées et pauvres mais elles peuvent imposer des projets de développement environnementaux.


Dominique Planchenault - Caroline Planque

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Auffargis dans le Parc Naturel Régional

Les Parcs naturels régionaux (PNR) protègent et mettent en valeur de grands espaces ruraux habités. Ce sont des territoires à dominante rurale dont les paysages, les milieux naturels et le patrimoine culturel sont de grande qualité, mais dont l’équilibre est fragile. On dénombre 51 PNR (15 % du territoire français, 4 millions d’habitants).
Auffargis appartient au PNR de la Haute Vallée de Chevreuse. C'est 51 communes (43 sur les Yvelines et 8 sur l'Essonne), 109 000 habitants sur 63 321 hectares. L'intérêt patrimonial de notre PNR est remarquable, et s’organise autour d’un projet de développement durable, basé sur la protection, la préservation et la valorisation de notre patrimoine naturel et culturel. 
 
Les domaines d'actions de notre Parc Naturel Régional sont :
  • La protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel : gestion harmonieuse, préservation et valorisation des espaces ruraux, de la diversité biologique, des ressources naturelles, des paysages, des sites remarquables, du patrimoine culturel.
  • L'aménagement du territoire : contribution aux projets d’aménagement menés sur son territoire, dans le respect de l’environnement.
  • Le développement économique et social : animation et coordination des actions économiques et sociales pour une qualité de vie et un développement respectueux de l’environnement, valorisant ses ressources naturelles et humaines.
  • L'accueil, l'éducation et l'information : Sensibilisation des habitants et des visiteurs aux problèmes de l’environnement, à la découverte du territoire à travers des activités éducatives, culturelles et touristiques.
  • L'expérimentation et la recherche : contribution à des programmes de recherche.
Proche de Paris et de la Ville Nouvelle de Saint Quentin, notre Parc Naturel a fait le pari de préserver cet ensemble de sites naturels, culturels ou historiques remarquables. Ce n'est ni une base de loisir, ni une réserve, mais un territoire riche et ouvert, dans le respect de l'environnement et des lieux de vie et activités humaines.

Site de notre PNR : www.parc-naturel-chevreuse.fr


Marc Burtel  

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La nouvelle organisation territoriale…
une chance à saisir pour Auffargis ?

La France a été un pays centralisé, structurée autour des départements ; les communes ont émergé à partir de la fin du XIXe siècle. Depuis la dernière guerre, la croissance démographique est soutenue, il faut construire des logements et des usines. Les communes et départements ne sont plus totalement adaptés. La réduction du nombre des communes est constante partout en Europe : au Danemark -80 % , en Belgique -78 %, aux Pays-Bas -57 %, en Allemagne -54 %, etc.. 

 
Vers quoi va-t-on ?

Un petit nombre de grandes métropoles (Paris, Lyon, Marseille…) puissantes, attractives et rayonnantes. Le nombre d'habitants se mesure en millions. Hors métropoles, une dizaine de milliers de super-communes exerceront le vrai pouvoir territorial, l'aménagement, la distribution des services (fluides, énergie, ramassage des OM…), probablement les écoles primaires et les collèges. Leur envergure serait de 50 000 hab. Ces collectivités leveront l'impôt.
La commune ne devrait pas disparaître. Ce sera un lieu d'animation sociale, de gestion de proximité avec accueil des petits (maternelle, garderie) et des grands (CCAS, encadrement). Le département pourrait devenir un service technique chargé de gérer les institutions sociales. La région aura le pouvoir économique, la gestion des lycées et des premiers cycles universitaires, des transports… et du développement durable qui reste impensable et irréalisable à petite échelle.


Que fait-on ?

Le sud-Yvelines représente environ 70 000 habitants, pas grand-chose comparé aux blocs millionnaires qui poussent au nord et au dynamisme de la zone de Chartres au sud. On nous promet que la nouvelle structure ne changera rien. Mieux les amendes d'Auffargis seront prises en charge par Rambouillet Territoires. Merci ! On a l'impression que les élus sont, comme des bouchons sur l'eau, bien satisfaits de flotter sans couler, mais pas trop maîtres de leur destin (et du nôtre).
Le sud-Yvelines a un atout. Il peut et doit être une zone de transition entre deux mondes, celui de la ville, de la vitesse, des hypermarchés et des usines… et celui de la ruralité qui se décline à travers un cadre de vie, un respect de l'environnement, une limitation de l'impact des transports, un développement des industries propres et proches, le maintien d'un développement forestier dynamique, le développement d'une vie au village, etc..
Nous voulons un projet à la dimension de cet espace (soit 1/3de département) où la question du parc se pose autrement, ce n'est plus un boulet que l'on traine (avec sa réglementation) mais un élément structurant de cette transition.


Jacques Bodin – Isabelle Meynadier

26 juin 2015

Que voulez-vous pour votre mairie ?

Dans le cadre des rénovations entreprises, la façade et les abords de notre mairie doivent évoluer. Vous avez certainement une idée ? 

Vous avez la possibilité de donner votre avis ici, en commentaire de notre blog, en votant pour l'une des 3 propositions :

1 – maintien à l'identique
2 – suppression des grilles
3 – suppression du muret. 



Vous pouvez répondre ici en commentaire ou - mieux - nous envoyer votre réponse par le formulaire ci-contre ou par mail à auffargisensemble@gmail.com

 

1 avr. 2015

Le mini-club d'Auffargis

Auffargis doit garder un Mini-Club ?

Il faut d’abord faire un peu d’histoire .
Le mini-club, association loi de 1901, créé il y a près de 30 ans par des parents dynamiques, avait un
agrément pour accueillir 55 enfants.

Depuis 2011, son budget était déficitaire de manière récurrente. Les cotisations des familles, les subventions de la mairie et de la Caisse d’Allocations Familiales ne suffisaient pas à maintenir le paiement des salaires, des charges et des divers frais et taxes.
Lors de l’Assemblée Générale du 23 mai 2014 l’association, à bout de souffle, a peiné pour renouveler son bureau.

Bon nombre de parents se sont retournés vers Monsieur le Maire non pour lui demander des subventions supplémentaires, mais pour que ce service à caractère communal soit repris par la mairie. Cette demande fut rejetée au titre qu’il y avait une association qui fonctionnait bien. En cas de nécessité la municipalité aviserait !

Fallait-il attendre pour agir ?

Moins d’un an après, aux vacances de février 2015, c’est dans l’urgence que la mairie a dû faire face à la liquidation judiciaire de l’association "Mini -Club" et trouver, à la demande des familles, une solution transitoire avec Vieille Église!
Dès la rentrée de mars, ayant pesé la situation, la Mairie propose aux parents, en lieu et place du centre de loisirs, une garderie périscolaire. La réactivité est certes à souligner mais le service proposé jusqu’à la fin de l’année scolaire n'est qu'un dépannage. L’accessibilité financière est très onéreuse et non modulable en fonction des ressources (pas de quotient familial comme pour la cantine). Les
inscriptions se font "à l’année" et non "au mois".
Et surtout, il n'y a aucune activité digne de ce nom (garderie oblige). Pour des enfants qui fréquentent cette garderie le lundi, mardi, jeudi, vendredi dès 17h et jusqu'à 19h et le mercredi dès la fin des cours de 11h30, c'est long!
Pour les vacances scolaires, ce dépannage est compliqué à vivre pour les parents et inadmissible.

La Mairie pouvait éviter cette situation.

Et la galère va continuer !

Certains parents rencontrés disent qu’ils n’ont pas le choix pour le mode de garde des mercredis -vacances scolaires et d’autres, face aux prix dissuasifs, ont trouvé ou recherchent des solutions alterna tives. Cela explique la baisse spectaculaire du nombre d’enfants pris en charge le mercredi après -midi.
Ainsi, le maintien d'une garderie ne rendant pas les services souhaités entraînera inéluctablement son abandon. Il sera fait appel à la solidarité familiale et de voisinage, mais cela n'aura qu'un temps. Les parents en viennent à demander à leur employeur un temps partiel qui lui, est subi, tout comme la pose des congés inhérente à la fermeture de la structure.
Le raisonnement de la Municipalité sera le même qu'avant la création du Mini-Club : il n'y a pas de besoins. En cas de nécessité la municipalité avisera !

Va-t-on brader l'avenir d'Auffargis ?

Cette baisse de fréquentation ne reflète pas la demande mais est à mettre en lien direct avec le service rendu et le prix demandé!
Le besoin de garde périscolaire ne peut disparaitre . La construction de nouveaux logements permet de maintenir les effectifs scolaires, et d'ouvrir des classes. Sans prestations dignes pour l’accueil d’enfants, le village va perdre de son attractivité pour de jeunes couples.
Auffargis va alors vers un vieillissement de sa population et vers un manque de dynamisme!
Auffargis a les moyens d'avoir un centre de loisirs de qualité, où l'accueil périscolaire et les activités extrascolaires sont vus de façon complémentaire au projet d'école et proposent des animations d'éveil éducatif favorisant le développement de l'enfant.

Et pour demain ?

La nécessité d’un accueil péri et extrascolaire, due en particulier à l’extension des horaires de travail hors des heures scolaires et à l’allongement des temps de trajets domicile/travail, ne peut être prise à la légère par la Municipalité. Elle est du même ordre que celle d'avoir une boulangerie, une épicerie, un café ou un médecin à Auffargis.

La Mairie ne peut encore attendre que les parents s'organisent et que la situation se dégrade.
C'est une affaire de tous. Cette situation vécue par les Fargussiens nécessite un véritable dialogue entre la Mairie et les parents d'élèves.
L'histoire montre que la confiance ne suffit pas. Pour ne pas alimenter les angoisses des parents et les conversations non productives, une véritable commission extra-municipale doit être mise en place.


Isabelle Meynadier

19 févr. 2015

Comprendre les menaces sur le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse

Le PNR a été créé en 1985. Il couvre une surface 633 km² et regroupe, aujourd'hui, un total de 110 000 habitants, répartis dans 51 communes des Yvelines et de l'Essonne. Dans les années 70, devant la baisse du nombre d'exploitations agricoles et les projets de constructions non concertée de chalandonnettes (zone pavillonnaire), la préoccupation des élus était de préserver une des principales régions d'Île-de-France à dominante rurale et forestière. Nous, habitants d'Auffargis, sommes toujours sensibles et respectueux de ce message de nos anciens.

Le problème
  • La France évolue et doit se transformer.
  • Le projet de loi portant nouvelle organisation territoriale de la République confie de nouvelles compétences aux régions. Il est complété par un projet de loi qui modifie le découpage des régions et présente le calendrier électoral des élections régionales et départementales.
  • Les communes sont amenées à se regrouper en Communauté de communes (CC) et communauté d'agglomération (CA). Auffargis fait partie de la CA de Rambouillet Territoires.
  • Les mêmes lois et règlements s'appliquent pour l'ensemble des communes d'une même communauté et notamment la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (dite loi SRU n° 2000-1208 du 13 décembre 2000).
  • Le chapitre mixité sociale de la loi SRU donne obligation d'avoir un pourcentage de 20 % de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants (1 500 en Île-de-France) comprises dans une agglomération de plus de 50 000 habitants, comprenant au moins une commune de plus de 15 000 habitants. C'est le cas d'Auffargis.
  • La situation se durcit en 2013 avec Cécile Duflot alors ministre du Logement. Les sanctions en cas de non-respect de la loi SRU sont quintuplées. En même temps, le curseur est passé à 25 % de logements sociaux dans les très grandes villes.
  • Pour les communes rurales du PNR, la loi SRU est incompatible avec la Chartre du PNR.
Les conséquences
  • Les communes rurales du PNR ne savent plus où se situer. C'est le cas d'Auffargis.
  • Ces mêmes communes subissent de lourdes sanctions financières pour non-respect de la loi SRU.
  • L'application stricte du quota de logements sociaux sur l'ensemble des logements des communes préalablement non soumises à cette obligation décourage les communes soucieuses de respecter la loi SRU. Il faudrait plus d'un siècle de développement harmonieux pour qu'Auffargis ne soit plus sanctionné.
  • Première solution : les communes quittent le PNR pour respecter la loi SRU au sein de leur communauté de communes ou d’agglomération ; elles mettent ainsi l'avenir du PNR en péril.
  • Deuxième solution : les communes du PNR cherchent à former ou à regagner une communauté de communes échappant aux contraintes de la loi SRU ; elles ne vont pas dans le sens de l'histoire et obèrent ainsi leur propre avenir.
Le jeu politique
  • Le co-fondateur du PNR, Dominique Julien La Bruyère envoie une lettre, datée du 06/12/2014, au Préfet de région expliquant la situation. Auffargis est cité comme pouvant accompagner une CC donnant une cohérence plus marquée au PNR.
  • Le 12/12/2014, Michel Rocard, ancien Premier Ministre, et ancien habitant de Choisel, appuie cette lettre auprès du Préfet de région.
  • Le 18/12/2014, le Président de CCPFY, Jean Frédéric Poisson écrit à Michel Rocard et parle de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Michel Rocard se serait fait abusé. On ne sait plus très bien où est Auffargis.
  • Le 24/12/2014, le Préfet de région répond à Michel Rocard, comprend la situation et ne ferme pas toutes les portes.
  • Le 27/12/2014, Michel Rocard transmet la lettre du Préfet de Région à Dominique Julien La Bruyère. La boucle est bouclée. On ne sait plus qui a été abusé.
  • Le 12/12/2015, une lettre est envoyée au Préfet de Région par une partie des communes de la Communauté de Communes de la Haute Vallée de Chevreuse (CCHVC) pour préserver la cohérence territoriale et économique du bassin de vie et du cœur historique du Parc Naturel Régional. Une pétition est lancée près des habitants pour sauvegarder cette approche.
La question est tout à fait politique mais de tout cela que devons-nous retenir ? La réorganisation des pouvoirs en cours nous met face à des agglomérations de plusieurs centaines de milliers d'habitants, qui en plus disposent de nos emplois. La machine est en marche. Les politiques bougent mais semblent plus vouloir consolider leur position de pouvoir. Chacun cherche des alliés pour peser sur le cours des choses. Mais, disons clairement les choses : où sont les véritables projets ?
Nous maintenons notre position
  • La transformation peut être profonde mais elle doit d'autant plus être progressive. Elle doit être expliquée. Nos élus nous doivent de l'information. Avec la création en début d'année de la CA Rambouillet Territoires, Jean Fréderic Poisson confirme son ambition personnelle en imposant un nom à cette nouvelle CA sans prendre avis auprès des communes.
  • En conséquence, nous devons être acteurs de cette transformation et imposer par nos votes et nos remarques la mise en place d'un véritable projet pour notre CA et pour les communes du PNR.
  • Le développement doit tendre vers une plus grande mixité sociale (pavillon, appartements en propriété ou en location y compris sociale), c'est une question de réalisme. C'est le cœur même de la loi SRU. Son esprit doit être conservé.
  • Le projet de développement de l'habitat doit s'accompagner d'un projet de développement des infrastructures (services, transports, écoles etc.). Cela doit être dit clairement par nos élus. Ce sont également des points de la loi SRU.
  • Le projet de développement doit être cohérent et en phase avec les choix de la région Ile-de-France. Notre paysage doit être préservé. Le PNR doit faire valoir ses droits auprès de toutes les Communautés de Communes et Communautés d'Agglomération. Faire respecter son mandat lui incombe.
Avec ou sans parc il faudra maintenir des zones d'intérêt écologique (qui n'auront de sens que dans une perspective régionale) et des paysages auxquels certains des habitants sont attachés.
Si le projet du PNR est seulement de rester un parc, nous disons non, pas pour nous. Si le projet de la CA Rambouillet Territoires est de simplement servir les ambitions des élus, nous disons non, très peu pour nous.
Entre les lettres romantiques des années 50 et la fibre optique nous choisissons cette dernière et la modernité. Notre région est en mouvement. Nous devons être dans ce mouvement. Nous voulons, au sein de notre CA un véritable projet de "vivre ensemble" en harmonie avec notre PNR que nous devons défendre. 
La fuite n'est pas un moyen de défense. 
Nous voulons avancer.
Nous attendons les projets.

Jacques Bodin
Dominique Planchenault


24 janv. 2015

REPONSE DE L'EQUIPE AUFFARGIS ENSEMBLE AUX COMMENTAIRES DES LECTEURS A PROPOS DE L'INTERCOMMUNALITE


Nous vous remercions de vos visites et vos messages qui montrent à l’évidence un manque criant d’information de la part de l’équipe municipale vis-à-vis de ses concitoyens.

Il serait souhaitable que cette dernière en tire les conséquences et puisse nous expliquer les tenants et les aboutissants des orientations et positions prises.
Cela illustre la nécessité d’avoir au sein du village des équipes vigilantes.

Au stade actuel, bien prétentieux serait celui qui serait en capacité de montrer le chemin à suivre dans ce jeu d’acteurs où chacun tire la couverture à soi.

L’urbanisation doit être capable de bien évaluer les évolutions possible de la reforme territoriale, de la prise en compte de la loi ALLURE (25% de logements sociaux) et des contrainte propre au PNR.
Comme nous le disions dans notre dans notre article, il y a un regroupement de communes (évolution inéluctable) : pour parler clairement, cela va vers une diminution des prérogatives des communes (urbanisme, transport, santé sécurité et en dernier lieu sans doute l’éducation).

Un risque de rupture avec le PNR se profile au regard des décisions prises.
Le développement d’Auffargis peut nous mettre en contradiction avec les objectifs du Parc. Plus grave, si ce phénomène s’amplifie vers d’autre communes du parc, il y risque pur et simple de voir le PNR disparaître.

Nous vous tenons informés : Le plus important est de rester dans le mouvement.

L'équipe d'Auffargis Ensemble

16 janv. 2015

Sur l'intercommunalité


Petit rappel aux fargussiens qui ne seraient pas encore informés qu'Auffargis fait à présent partie de la communauté d'agglomération RAMBOUILLET TERRITOIRES. Ceci n'est pas sans poser divers problèmes.
Un des principaux écueils, c'est qu'Auffargis tombe sous la nouvelle loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) qui impose la construction de 25% de logements sociaux. En effet, du fait de son appartenance à la communauté d'agglomération RAMBOUILLET TERRITOIRES, Auffargis remplit maintenant les conditions d'application de cette loi :
  • C'est une commune de plus de 1 500 habitants
  • Auffargis appartient à une communauté de communes de plus de 50 000 habitants
  • La communauté de communes comprend au moins une commune de plus de 15 000 habitants : Rambouillet.

Cela veut dire que trois problématiques apparaissent :

  • Auffargis est dans l'obligation de construire environ 170 logements sociaux sur trois ans. Chose irréalisable, qui va contraindre Auffargis à payer une amende
  • Cette situation impose un conflit d'intérêt impossible à résoudre entre la loi SRU et les engagements contractuels que nous avons avec le Parc Naturel de la Vallée de Chevreuse (qui lui, nous préconise 10% de logements sociaux pour garantir la mixité sociale, sans contrainte juridique ni amende)
  • Si nous ne respectons pas l'engagement contractuel avec le PNR, cela équivaut à une rupture de contrat, et donc une obligation de ne plus faire partie du Parc Naturel.

Il faut savoir que trois autres villes sont dans la même situation qu'Auffargis : Cernay la Ville, Bullion et Bonnelles. Bonnelles et Bullion ont déjà quitté la communauté d'agglomération RAMBOUILLET TERRITOIRES, afin de renforcer leurs liens avec le PNR. Certaines personnalités politiques souhaiteraient qu'Auffargis et Cernay en fassent de même. Le préfet des Yvelines fait savoir qu'il comprend le problème et qu'il y aurait la possibilité d'un amendement pour prévoir le rattachement d'Auffargis à la communauté de communes de Chevreuse.

Le débat ne porte pas sur le principe des logements sociaux, mais sur l'incohérence entre les textes.

Marc Burtel


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Complément d'informations
 

Plus d'informations sur ce site : http://www.vision-cernay-la-ville.fr/

Lettre de Michel Rocard au préfet d'Ile de France


Réponse du Préfet d'Ile de France



(Auffargis Ensemble - Feuillet n°8)