La pollution de l'air à Paris a atteint un tel
niveau de dangerosité et une telle visibilité que les médias en
parlent et que les pouvoirs publics prennent quelques dispositions
d'urgence.
Il ne faudrait pas croire que la pollution s'arrête
aux frontières administratives de Paris.
Il ne faut pas croire que, si les vents répartissent
d'ordinaire la même quantité de polluants sur une plus grande
surface que c'est un problème ponctuel que l'on pourra oublier
rapidement.
Quel rapport avec les élections municipales ?
Les deux principales sources de pollution bien après
les industries, sont le chauffage et la circulation routière.
Tant que l'on ne pensera pas à
lier emploi, logement et transport, nous ne pourrons pas régler le
problème. À quoi sert d'avoir des voitures qui polluent (un peu)
moins si on doit se déplacer davantage (et pas nécessairement
par plaisir) ?
L'isolation des logements, la modernisation des
chauffages, la transition énergétique permettra de régler une
partie du problème. En outre la dépense d'investissement fait
croître le PIB tout en diminuant les importations d'énergie. C'est
plutôt bon dans les circonstances actuelles.
La réduction des transports est
une seconde priorité toute aussi impérative. Il ne faut plus
construire sans penser emplois ni transports en commun !
C'est une politique et une volonté nationale qui
doivent être déclinées localement.
Chacun
à son niveau peut agir : isolation de son logement, qualité de sa
chaudière, ou plus simplement traverser le village à pied ou à
bicyclette (pour aller à l'école ou chez les commerçants).
Est-il vrai que plus c'est simple et plus c'est
difficile ?
Nous aimerions que la commune accompagne ces
mouvements citoyens.
Bonnes idées !
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il faut faire quelque chose avant qu'il ne soit trop tard.
Merci.